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L’Action française, 14 mai 1943

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L’Action française
14 mai 1943


Extrait du journal

dives. La vigne seule peut apporter le salut, si les rtialadies cryptogamiques ne font pas de dégât comme l'an dernier, où l'oïdium enleva les trois quarts de la ré colte par manque de soufre. Cette année, la répartition sera la même, 8 kilos à l'hectare lorsqu'il en faudrait au moins .150 kilos. « Or, du soufre, il y en a 1 il y'en a I Et même, dit-on, à volonté I A condition d'y mettre le prix 1 En effet, les nommés (je change ici même les prénoms) Jacques Dupont, Paul Duval etM. Martin, président de la Milice récemment formée, tous dans notre village, ont été sollicités par M. Ni colas pour une vente de soufre à des ta rifs astronomiques. Ce M. Nicolas est un gros propriétaire dû village et expéditeur en vins. Homme du Business, gangster, joueur invétéré ayant fréquenté les boîtes de jeu, ancien secrétaire de l'ancien maire du, village, franc-maçon à moitié ruiné avant 1914, grand électeur du parti radi cal, il patronna à se faire tuer le député franc-maçon XXX qui fut ministre. Bref, M. Martin qu'il sollicitait s'indigna et avertit le chef de la Milice du chef-lieu voisin pour une éventuelle confiscation, car, rensei gnements pris, 79 balles environ se trou vaient chez Nicolas. Ces balles étaient arrivées en plein jour par camion, dans des sacs en papier, sous la dénomination « produits agricoles », le chauffeur du camion s'était arrêté devant la porte de Monsieur Dupont où il avait demandé l'adresse de Nicolas. « Qui avait donné l'autorisation de trans port ? Ce fonctionnaire sera facile à dé couvrir. « La Milice du chef-lieu avertie par .es soins de M. Martin prenait ses dispositions pour envoyer le lendemain un camion pour la confiscation. Cette confiscation avorta. Le répartiteur de soufre du cheflieu, mis au courant, avait dû avertir le nommé Simon (sic), répartiteur général de l'Alimentation du chef-lieu, et ami intime du sieur Nicolas. Simon donnait l'alarme à celui-ci.. C'est ce fonctionnaire qui a favorisé ces hideuses transactions, il en a l'habitude, étant lui aussi franc-maçon. A minuit, quelques heures avant la con fiscation par la milice le camion de la Veuve Rigaud (sic), répartiteur de pro duits agricoles du village (et millionnaire en quelques années) enleva les précieux sacs pour les faire porter à la campagne du Rameau (sic), dans appartenant à Pierre Dubois (sic), négociant en vins à X... Peu de temps après, un camion vint les chercher pour les transporter à un autre chef-lieu des environs. « Devant cet échec, M. Martin, chef de la Milice, fut averti quelques jours après que le nommé Jacques Dupré, propriétaire et expéditeur de vins de chez nous, avait demandé à la malriè une autorisation de transport de matériel du chef-lieu à notre village. Or, ce matériel n'était autre que quatre balles de soufre. Comme on allait les lui confisquer, il dit que ce soufre lui avait été remis par un propriétaire du ohef-lieji en échange. Il reconnaissait en effet que le délit était grave, mais que si l'on voulait que l'affaire en restât là, en Charles MAURRAS. (Voir la suit», en deuxième page.)...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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