Extrait du journal

l'Allemagne, de l'Italie, du Portugal. 'Ce serait, en quinze jours, la conflagration européenne, qui est dans les vœux de Moscou. Voilà ce que même un Léon Blum ne peut pas ne pas voir. Voilà, comme on dit vulgairement, ce qui nous pend au nez. On assure que, si le coup est manqué pour Madrid, par la rapidité du général Franco et sa supériorité militaire, — du côté refuge n'est apparu aucun chef mili taire digne de ce nom — l'effort de Mos cou se rabattra sur Valence, et surtout sur Barcelone, citadelle à la fois de l'autonomisme catalan et de l'anarchie. Mais il faut tenir compte de la démoralisation que jettera dans le clan révolutionnaire la chute de Madrid. La réduction de la Commune de Paris se présentait dans des conditions plus simples. 11 serait bon qu'à la tribune de la Chambre fût développé posément, et avec toute l'objectivité possible, le point de vue que je viens d'exposer, et que la responsabilité du cabinet Blum fût, une fois de plus, démontrée. Car l'état des esprits en France n'est plus ce qu'il était, voilà six mois. Les milieux paysans et les milieux ouvriers ont commencé à comprendre le péril communiste et l'ef froyable éventualité d'une nouvelle con flagration générale. Cest ce qui fait que des centaines de milliers de Français de toute condition suivent avec un mélange d'intérêt et de crainte les péripéties de la lutte pour Madrid. Là-dessus, je répète que le seul esprit politique capable de résoudre ce nœud gordien, et de parer au « champ ouvert » de la guerre civile espagnole, s'appelle Charles Maurras, et qu'il est en prison, d'ordre du Juif Blum, pour avoir déjà une première fois, lors de l'affaire ita lienne, sauvé la paix. On ne veut pas qu'il la sauve encore cette fois-ci. Léon DAUDET. Lire Ai 5' page : Le Petit Courrier du Banquet. «iiiiniiiiiiiiiiiimiiiiitiiiiiiiiiimiiuiiiiiiniiiiiiuniiiiiiiiiiiiiiniinra...