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L’Action française, 17 juillet 1911

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L’Action française
17 juillet 1911


Extrait du journal

sommes insensées. Le médecin expéri mente sans scrupule sur ses malades des remèdes fnullement appropriés. Le timide se répand en démarches hardies et même extravagantes. Le général abru tit ses subalternes d'ordres saugrenus et contradictoires. Beaucoup de faits qu'on ne s'explique pas chez des diplomates ou des hommes politiques, tiennent à l'abus chronique de l'opium. Quand je diis abus, lisez usage. Il n'y a pas, il n'y a jamais eu d'intoxiqué raisonnable. Ces expressions mêmes jurent ensemble; Je vous compléterai une autre fois ce tableau d'un mal redoutable, qui sévit chez nos coloniaux avec une fréquence de plus en plus grande et dont Jules Boissière aura été une des plus notoires et aussi des plus émouvantes victimes. Il n'est pas de piège plus dangereux, plus subtil que l'opium. Il n'en est pas, malgré tant d'études, de plus mal connu. 1 DAUDET. Rétablissons le texte de quatre vers...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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