Extrait du journal

- 'f trcfois De votre bord, depuis toujours j'ai, en effet, -bien souvent plaidé la bonne cause, et je dois dire très franchement que. pres que toujours je trouvai, en face de moi, une. réaction parfois violente dès< le pro noncé du mot « Roi ». Aujourd'hui, il y a bien du progrès : de plus en pltïs le peuple comprend et se dé goûte du gouvernement qui le mène ! Notre correspondant ajoute avec fierté qu'il est père de quatre fils, « quatre re crues futures ». Enfin, d'une ville de l'Est, patriote et guerrière, nous vient ce billet fulgurant: Suis sous le coup de cinq contraventions pour manifestation à l'occasion de la fête de la « Gueuse ». Par votre compte postal je fais virer ce 15 juillet la somme de 20.000 francs pour vous aider à abattre celte ordure de répu blique ! Un autre versement suit, résultat d'une collecte. Vive le Roi ! Nous y arriverons ! Quelle magnificence ! Ce ne sont pas des cœurs ordinaires qui donnent çt, se donnent ainsi. Adressons à notre ami l'ex pression de notre gratitude enthousiaste et constatons que grâce à lui le suprême palier qui précède l'achèvement du second million se trouve aujourd'hui franchi : nous sommes à 1.913.645 fr. 65. Charles MAURRAS. immimiiniiiiniiiniiinininiHiiiininiiiiintmiiimiuiiiumiinum ÉCHOS La Croix publie une photographie représentant une banque allemande fermée et gardée par la police. En dessous, il y a M légende suivante : « Notverordnrmg, inscrit sur l'affiche, est un mot composé qui exprime beaucoup de choses en peu de syllabes. Il signifie que c'est par suite d'un ordre qu'une nécessité inéluctable a inspiré que cette, banque est fermée et que la police en garde l'entrée. » L'çllemattd de la Croix dit en un mot encore plus de choses que le turc de M. Jourdain....