Extrait du journal

Parlant au nom des sous-officiers et des hommes du 13e bataillon du 216e régiment de travailleurs frontaliers, qui viennent d'être démobilisés, le sergent René Hatt, le brasseur bien connu de Schiltigheim, a salué, avant leur départ, les officiers de cette unité. Permettez-moi, a-t-il dit, au nom de tous mes camarades qui ont servi sous vos ordres ef qui ont passé avec vous ces graves .jour nées, de vous remercier du fond du cœur de ce que vous avez fait pour nous. Beaucoup d'entre nous avaient eu le malheur de servir sous les ordres d'officiers allemands. Nous savons maintenant ce qu'est un officier fran çais et je vous dirai tout simplement: vous avez l'ait plus, par votre attitude, pour l'assi milation de l'Alsace, que vingt années d'admi nistration. Les Alsaciens qui ont servi sous, vos ordres vous en seront éternellement re connaissants et grâce à vous, si c'est possible, ils aimeront encore davantage la France. Vive notre petite patrie, l'Alsace, vive la France, pour laquelle nous serons toujours prêts à verser notre sang! Les mobilisés alsaciens ont vécu durant ces journées avec des hommes appartenant comme eux à la France réelle. Ce n'est pas le pays légal qui fait aimer la patrie. 'liititfmiiiiitiiiimiitimmiiHiiiiiiiiiiiiiMiimgiitimeatmmiiuifiiiui Charles Maurras à Nevers...