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L’Action française, 18 octobre 1943

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L’Action française
18 octobre 1943


Extrait du journal

Londres. 17 octobre. — Harold K:ng, correspondant spécial de J'agence Reuter à Moscou, mande à cette agence : Les autorités soviétiques estiment qu'une décision commune acceptable par les partie, intéressées devra être prise au début de la conférence tri partie pour ce qui concerne la ques tion riu second front. » De l'avis des principaux observateurs alliés k Mos cou, la guerre a maintenant atteint une phase où l'U. R. S. S. doit avoir un représentant permanent au sein du conseil allié, représentant qui pourrait faire valoir le point de vue soviétique avant que d«s décisions soient prises. Les Russes tiennent k faire aboutir la conférence et seraient décidés 'à dis cuter de différente, questions, notam ment celle du régime provisoire qui serait instauré en France au cas où un débarquement allié réussirai t. Mais ils ne veulent pas entendre parler des frontières' occidentnT.es de l'U. R. S. S. car ils estiment que cette question étant essentiellement russe ne doit pas être discutée avec les alliés....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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