Extrait du journal

I. Les yeux sont fixés sur la France L'un des hommes les plus éminents de notre temps, esprit aiguisé, plein de ré flexion et d'expérience, disait, la semaine dernière, à l'auteur de è.es lignes : — Je suis bien placé pour le savoir, n'en doutez pas, le monde entier a les yeux fixés sur la France. Toutes nos informations concordent avec ce jugement. La curiosité de l'uni vers est braquée sur nous. On salue un réveil, quelques-uns disent : un sur saut. Et combien inattendu ! Et de quelle valeur! Mais l'effort, en politique, n'est qu'une matière. Tout dépend de la forme et de la direction qu'il prendra. C'est le chant du Fabuliste : Un bloc de marbre était si beau... avec l'ardente question pratique : Sera-t-it dieu, table ou ^-cuvette... " "s D'un bout à l'autre de la planète, c'est l'obsession de ceux qui mirent dans la France une confiance longtemps déçue, mais que notre passé, nos renaissances, nos incomparables résurrections ne ces sent die faire revivre. II. Les deux pôles de la vie française On ne se laisse pas tromper par l'illusion d'une soi-disant volonté nationale qui est à la rose des vents. L'important ne tient pas aux états de l'opinion, ni même à ses directions moyennes, mais aux objets qui la motivent et que, plus ou moins, elle ex prime. A cet égard, les bons yeux plantés dans quelques lionnes tètes étrangères se rendent...