Extrait du journal

par George» DOVIME. Il fallait s'y attendre : la grande presse n'a dit, siur l'affaire du faux billet, qu'une toute petite partie de la vérité. Cette fois encore, trop, d'argent a étéj: sous diffé rentes formes*, distribué. Il y a même eu, là-dessus, de candides aveux, et l'on m'a rapporté le propos d'un directeur de jour nal : « Que voulez-vous ? Nous ne pou vons rien dire. Il paye trop bien. * 11, c'était M. Guiraud, secrétaire général, c'est-à-dire le véritable chef de la Loterie nationale. Ici, nous sommes libres. Nous. pouvons donc rétablir les faits. D'abord, il est faux que l'agent comp table du service des émissions, qui a payé le faux billet, soit le' vrai coupable. Le billet n'a pas été, en effet, payé, comme on l'a dit, sans un examen minutieux. Plu sieurs chefs de service du Pavillon de Flore l'ont examiné avant de le soumettre à leur directeur. Bien mieux : au moment où M. Cornebois s'est présenté au service des émissions pour encaisser son million,le hasard1 a voulu que se trouvât là 14 chef de service de l'imprimerie Desfossés qui imprime les billets.Invité à se prononcer; ce dernier a re connu le billet de M. Cornebois comme parfaitement authentique. Enfin,, après le paiement, ce billet a été présenté au chef du bureau de l'expertise de la Banque de France. Après l'avoir examiné attentivement et présenté à la lumière pour en vérifier la transparence, ce fonctionnaire le jugea parfaitement régulier, et s'étonna même de la démarche faite auprès de lui : . « Je ne vois pas du tout, .dit-il, pour-...