Extrait du journal

A l'occasion de la mort de M. Henri Nénot, le Temps a publié une notice nécro logique où on lisait le passage suivant : !L'année même où il obtint le grand prix de Rome, après avoir participé en province, avec quelques amis de son âge, à un repas copieusement arrosé, il avait imité le chevalier de la Barre et démoli à coups de pioche un calvaire. Et ce fut un terrible scandale, dont l'Institut et de hautes protections le sauvèrent. , Ces hautes protections étaient maçon niques : nul n'ignore que M. Henri Nénot a occupé par la suite un rang élevé parmi les lus de la Veuve. Avant-hier, on lisait dans le même Temps : En l'église Saint-Sulpice, ce matin, en présence d'une nombreuse affluence, ont été célébrées les obsèques de M. Henri Nénot. On n'a pas entendu dire que M. le curé de Saint-Sulpice se soit préoccupé des inscriptions figurant sur les couronnes mortuaires, ni qu'il se soit informé des sentiments que professait encore tout ré cemment le destructeur de calvaires. Les. « hautes protections » ont sans doute joué encore dans la circonstance. M. le curé de Saint-Sulpice s'est incliné devant elles. Il suffit d'être franc-maçon pour être assuré de sa bienveillance, et si on a brisé des croix, il n'a rien à vous re fuser. — G. L....