Extrait du journal

le monde. Et j'entends par là, les idées nettes et fermement prononcées, et non cet amalgame de combine et de profit oà se reconnaissent les doctrines actuellement souveraines. ' Et voilà que vous m'amenez « vous dire — et c'est un plaisir de le faire — que c'est en vous, enfin, que je vois les vrais républicains. C'est en vous que je vois les hommes sincères et durs, capables de dire à ceux qui nous dirigent ce par quoi ils ont par trop démérité. Je pourrais passer au-dessus des doc trines. Mais quand je pense, au fond, que tant vaut les hommes tant vaut leur doc trine elle-même, je suis porté à conclure que la doctrine qui est vôtre porte en elle la même dureté, la même sincérité, le mê me son humain que votre action militante elle-même. J'ai voulu vous dire cela,, j'ai voulu vous écrire, car, vous le savez bien, qu'il est dans nos régions et nos marches françai ses des hommes prétendus libres qui, à l'instar des bêtes, se cachent présentement pour souffrir et crever. Et j'ai voulu vous dire que vous apportez à ces hommes un formel réconfort. Soyez-en remerciés. Ce remerciement nous est allé au cœur. Mais ce n'est pas à nous seul qu'il doit servir, c'est à l œuvre. Que l'œuvre si bien comprise soit soutenue, aidée : qu'elle ait les moyens dignes d'elle, tous les moyens qui, seuls, permettront d'aboutir ! Aidez-nous ! Nos blessés, nos transports, notre avenir, tout est en cause, j'oserai dire en question. De nouvelles ressources ma térielles ne doivent pas manquer au mou vement d'un système victorieux. Charles MAURRAS. «iiiiiiiimiiiiiiMmiiiiiiuimimiumiiiHiiuinniiiiiiiHiiiiMiiiiiiiiTO Le Conseil de cabinet décide de rappeler M. Doumergue à Paris...