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L’Action française, 22 novembre 1914

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L’Action française
22 novembre 1914


Extrait du journal

COMMUHIftUÉS OFFICIELS Trois heures soir La journée du 20 a été dans son ensemble analogue aux deux précédentes. En Belgique, notre artillerie a pris, à Nieuport, l'avantage sur celle de l'ennemi. De Dixmude, au sud d'Ypres, canonnades intermittentes de part et d'autre. A HoHebeke, deux attaques de l'infante rie allemande ont été immédiatement re poussées. De la frontière belge à l'Oise, rien à si gnaler. { Dans la région de l'Aisne et en Cham pagne, l'avantage pris par nos batteries sur les batteries ennemies s'est accentué, empêchant les Allemands de continuer la construction de tranchées commencées. Dans i'Argonne, nous avons 4ait sauter des tranchées ennemies. Du côté de Verdun et dans les Vosges, nous avons progressé, établissant en cer tains points nos tranchées à moins de 30 mètres des positions allemandes. ' Onze heures soir ' La journée a été des plus calmes. Rien d'intéressant à signaler, sinon dan's la Voivre, aux Eparges : cinq attaques alle mandes exécutées en masse dans l'espace de deux heures et arrêtées net par le tir de notre artillerie....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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