Extrait du journal

guerrière, réveillée, à la honte du radicosocialisme républicain, à l'heure de l'épreuve suprême, la (grande France qu'ils avaient depuis longtemps reniée et oubliée. La république de leur cœur, c'est la république cynique et pourrie de ^affaire Caillaux, - la république lâcha des « antitroisannistes ». ' Si la France, quelle que Soit l'issue du conflit, a aujourd'hui cette grande heure de beauté nationale et morale, elle le doit à cette guerre, qui a briisquer ment et irrésistiblement dissous sa pourî^iture démagogique, elle le doit à son ennemi môme, a cet ennemi inexorable et formidable, haï mais salutaire, qui l'a brusquement contrainte à la veillée des armes dans le sentiment d'un grand péril, qui l'a contrainte à. prendre ses armes et à retrouver sa conscience et sa virilité nationale.'...