Extrait du journal

Maintenant que les viies de chacune des puis sances sont, connues et'ont été discutées dans le détail; les conversations sont arrivées à :un point où il parait nécessaire qu'un ajourne ment intervienne pour permettre aux délégués de reprendre personnellement contact avec leurs gouyernements, et, assurer une analyse et un examen plus complets de la situation résultant' de ces conversations. Il a en conséquence été décidé d'ajourner les conyersations.Les gouvernements intéressés resteront en contact étroit les uns avec'les. autres et avec les autres groupements parties au traité .de Versailles. L'ajournement permettra en outre au gouvernement britannique une plus ample consultation , avec les gouvernements - des Domi nions. On peut espérer qu'en çaison du travail accompli au cours des pourparlers (I), la situa tion évoluera de façon assez satisfaisante pour justifier'la convocation d'une nouvelle réunion dès que l'occasion s'en présentera. Dans ce cas, le gouvernement britannique, qui avait été ^instigateur des entretiens actuels, prendra les dispositions nécessaires.Cet authentique billet de faire-part est à la fois joyeux et pitoyable,, et comment ceux qui l'ont rédigé ont-ils pu supposer qu'il tromperait personne? Le Temps lui-même, le brave Temps, si heureux d'avaler des bourdes, est bien forcé de convenir que « tous les aspects du problème naval ayant été discutés de la manière la plus complète et dans l'es prit le plus amical, la préparation de la conférence de 1935 n'a fait aucun progrès sensible » et qu'après « cette discussion minutieuse, on est. plutôt en recul sur ce qui semblait acquis auparavant »... 11 s'agirait seulement de déterminer ce...