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L’Action française, 26 novembre 1938

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L’Action française
26 novembre 1938


Extrait du journal

51.000 chômeurs à Valenciennes La situation reste sans grand change ment dans la région de Valenciennes, et il reste toujours 51.000 grévistes. Des' gardes mobiles vont d'une usine à l'autre pour les faire évacuer. C'est ainsi que, depuis ce matin, ont été successive ment libérées : les usines d'Escaut et Meu se, à Denain, les ateliers franco-belges de construction de chemin de fer à Raismes et les usines de la Rhonelle à Marly. Les mines de Crespin, qui avaient été évacuées, ont été réoccupées. Aux Tubes de Valenciennes, l'usine éva cuée jeudi a été réoccupée hier matin, lès grévistes voulant empêcher une centaine de syndiqués libres de travailler. Aux usines d'Escaut-et-Meùse, à Anzin, les grévistes ont branché des tuyaux sur lés bouches d'incendie pour arroser les gardes mobiles et les gendarmes venus procéder à l'évacuation. La grève gagne la métallurgie de Douai La grève a gagné, hier matin, la région de Douai. A l'usine métallurgique, la Roya...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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