Extrait du journal

tus pour la France, l'étiquette de leur Ré publique, dont beaucoup ne se soucient pas. Voici maintenant que je reçois de l'Union nationale des Combattants, dont le secrétaire général est l'un des élus du novembre, communication d'un article pia.ru dans l'organe de cette association, avec prière de lui faire écho, bien qu'il soit négligemment intitulé « En passant ». Il commence ainsi : « C'est un rude mé tier que celui de député » et tout l'article est un plaidoyer pour l'augmentation de l'indemnité parlementaire. Je ne nie pas que le métier des députés soit rude, encore qu'il y en ait d'autres. Je sais, qu'ils ont des charges et que leurs quinze mille francs peuvent être insuffi sants pour y faire face. C'est le cas, hélas ! .die bien des traitements et de bien des sa laires. Nous ne nous opposons certes pas à ce que la question de l'augmentation de l'indemnité parlementaire soit posée et examinée. On sera tout de même un peu surpris qu'on la pose la première. On ne sera pas moins étonné de la voir présentée par l'organe d'une Association d© combattants. Sans doute, il y a des députés onL furent au .combat, mais pour»' si intéressante qu'elle soit, cette classe des" députés combattants est tout de même moins nombreuse que celle des combattants non-députés. Les Associations de Combattaats n'estiment-elles pas qu'avec les pen sions des mutilés, des veuves et orphelins de guerre, etc., 6ans parler de la Part du Combattant qui, lui, ne dispose pas de la tribune pour défendre ses intérêts, elles ont assez de revendications sur la planche sans se charger encore de celle-là ? Maurice PXTJO...