Extrait du journal

I. — Leur nouvelle terre promise Un ami que je n'ai jamais connu spécia lement antisémite a fait bien du chemin. Il arrive de la campagne, riche d'expé rience. Il me -dit : — Décidément, c'est la jniverie qui est au fond de' tout ! Elle travaille à porte feuille ouvert sur ce qui reste de notre malheureux pays. Elle est particulièrement servie par sa corruption qui travaille les gens au jour le jour, elle apporte un fer ment belliciste, qui ne cesse pas, car on le retrouve partout où il y a ua Juif ou une Juive, à de rares exceptions près, et très peu de Français se font une. idée claire de ce danger, le plus vrai, le plus fort de tous. « Non ! je ne pensais pas en arriver là, mais l'événement me les montre au clair. Tout Juif qui mange notre pain, esipère que la France, dût-elle disparaître corps et bien, commencera par être sa Terre de revanche, une Terre promise, quoi ! <( Ils ne s'en cachent même pas devant nous, eux que la plus petite menace fait trembler, comme je crois bien tout de même que nous ne tremblerions pas, nous autres ! Leur épouvante héréditaire les secoue un moment, et puis pffft ! l'instant d'après, ils repartent à la conquête du monde, spécialement de notre pays. « Le difficile est de savoir qui choisir, dans la nation élue, et sur qui faire tom ber d'aplomb les coups de notre garde et de notre défense. Ils sont si prompts, si vifs, si adroits à se défiler ! Il arrive que l'on tombe sur les petits d'entre eux. A l'inverse de ce qui arrive à la pèche, c'est le gros qui passe à travers les mailles du filet. — Petit ou gros, c'est 'le même peuple après tout. — Le même ! la même vermine. Peutêtre que l'excès du mal finira par nous réapprendre à nous en délivrer. « Après tout, la terre de France n'est pas aux Juifs. Elle n'a été faite ni par eux, ni pour eux. A force de lui être fidèle, nous ferons quelque progrès dans la connais sance et dans l'art des riioyens de salut....