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L’Ami du peuple, 20 mai 1935

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L’Ami du peuple
20 mai 1935


Extrait du journal

La grève des inscrits maritimes est enfin terminée. C’est avec soulagement que l’opinion française apprendra la fin du -mouvement qui risquait — en raison du départ prochain- de « .Vuranie » — de porter un préjudice considérable au prestige du pavillon -national. Mais ce n’est pas le cas de répéter que tout est bien qui finit bien. Il ne faut pas que la leçon de cette grève scandaleuse soit perdue. Il importe que les auteurs syndicalistes qui ont fomente la révolte soient découverts et punis. On veut croire que les pouvoirs responsables sauront prendre toutes mesures pour éviter le retour de pareilles manoeuvres provocatrices qui mettent en échec l’autorité de l’Etat et sont si préjudiciables à la restauration de cette nécessaire discipline que le pays attend des serviteurs de la nation......
L'Ami du peuple (1928-1937)

À propos

L’Ami du peuple est un quotidien français fondé par le parfumeur François Coty, en vue de contrebalancer l’influence de L’Humanité, qu’il jugeait « trop communiste ». Son très faible coût le destine aux classes moyennes, à la petite bourgeoisie, aux retraités et aux anciens combattants, un large groupe lui permettant d’atteindre un million de lecteurs en 1930, mais suscitant aussi l’hostilité d’autres journaux parisiens – qui vont poursuivre Coty, sans succès.
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