Extrait du journal

. . Brest, janvier. Je me souviens d’un film qui mon* trait avec bonheur tous les aspects d’une grande ville livrée au travail, au plaisir et à l’agitation d’une foule grouillante et trépidant, occupée à vivre des minutes trop brèves et précipitées au rythme implacable d’un jazzmen en transes. On y voyait^ confondu». ou superposés avec art, les rouages essentiels de la machine urbaine, les gares et leurs rails tentaculaires, les usines distributives d’eau, de gaz, de viande, d’automobiles ou d’électricité, les grandes administrations centrales, postes géantes, préfecture, banques, services d’hygiène ou d’incendie ; la police, les transports en commun, les manufactures et les dancings, les bottes de nuit, la sortie du métro et des théâtres, les cinémas, la bourse ;,le tout zébré d’enseignes lumineuses, éclaboussé de feux divergents, oblitéré d’avis, de plaques indicatrices j et comme hanté par ce mouvement. , perpétuel, cette circulation intense1 et...