Extrait du journal

Un auteur dramatique a été vitriolé par une dame. Il n’a été, heureusement, que très légèrement atteint. Le dieu du théâtre veillait qui dispense les pistolets chargés à blanc et les poignards de carton. Cette scène dramatique n’a été qu'un simulacre d’attentat. C’est très bien ainsi. Mais je trouve normal et juste qu’une fois par hasard un auteur soit victime de ces passions qu'il réchauffe chaque jour au cœur de la foule. On ne peut pas s’apitoyer sur l’incendiaire qui s’est brûlé un peu les doigts....