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L’Assemblée nationale, 8 mai 1856

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L’Assemblée nationale
8 mai 1856


Extrait du journal

La Chambre clos Communes a terminé, dans sa séance d vile nuit, la discussion de l’adresse, qui a été adoptée sans que la Chambre allai aux voix. Lord Pahnerston a prononcé, dans cette séance, un discours dont la télégraphie privée nous transmet un résumé ; mais nous avons lieu d’être aujourd’hui plus défiants que jamais à P égard de cette télégraphie, car le résumé qu’elle nous avait transmis hier de la séance précédente de la Chambre des Communes était des plus inexacts. On s’en convaincra en lisant l’analyse et l'appréciation de cette séance que nous donnons plus loin. Le langage prêté à lord John Russell au sujet de l'Italie, était en grande partie imaginaire. Nous devons craindre qu’il n’en soit ainsi de celui qu’on prête à lord Palmerston sur le même sujet/et il convient d’attendre, pour savoir exactement la portée de ses paroles, quelles aient été mises textuelle ment sous nos yeux. Les journaux de Saint-Pétersbourg publient un rescrit adressé par l’empereur Alexandre au comte de Nesselrode, en acceptant s,t démission des fonctions de ministre des affaires étrangères. L'Empereur lui exprime toute sa gratitude pour le* services qu’il a rendus à l’Empire pendant une période de soixante années, en ajoutant qu'en lui conservant le titre de chancelier de l’Empire, il compte trouver dans son expérience le plus utile concours pour consolider l’œuvre de la pacification heureusement accomplie. M. de Nesselrode est attendu à Hambourg par le premier paquebot régulier qui partira de SaintPétersbourg : il doit se rendre chez le comte Blome, dans le ïlolstein. et ensuite aux eaux de Kissingen. Par le paquebot h* Carmel, entré ce matin à Marseille, nous a. uns des nouvelles de Constan tinople du 28 avril. On signale de nouveaux désordres dans 1 Vie-Mineure. — 4m. Pellier....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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