Extrait du journal
villes moins importantes. Nous persistons à croire que c’est là le plus grand danger qu’ait encore couru la Belgique depuis qu’elle a été déclarée indépendante. La Presse s’occupe, à son tour, des dispositions de la loi de 1807 relatives à l’intérêt de l’argent ; et la question lui paraît pouvbir être ramenée à • des termes fort simples : Toutes les discussions qui ont lieu aujourd’hui sur la loi de 1807, et dans lesquelles on fait intervenir un luxe d’arguments empruntés aux aphorismes les plus contestés de l’économie politique officielle sont tout bonnement oiseuses. La question qu’il y a à .résoudre est celle-ci : Comment s’y prendre pour que tout à la fois le crçdit soit à bon "marché, et que 1 argent soit payé le prix qu’il demande ? La solution de cette question a été présentée plu sieurs fois et sous différentes formes. Elle consiste dans une extension toujours plus grande donnée à l’usage des valeurs de crédit. Or, il n’y a qu’une fa çon de répandre l’usage de ces valeurs, c’est de les offrir aux commerçants avec des avantages tels qu’jls préfèrent dans leurs opérations la liquidation par cet intermédiaire au moyen plus coûteux de l’argent. Si cette solution, ou toute autre analogue, était mise.ea-pratique, il n’y aurait aucun inconvénient à abolir les prescriptions de la loi de 1807. En effet, le public ayant à sa disposition une monnaie qui pour rait lui être livrée à bon marché, puisqu’elle aurait pour gage la garantie publique’ dans les cas extrê mes, le retour de la cherté, en ce qui concerne la circulation et le crédit, se trouverait conjuré, et le but poursuivi par les auteurs des lois contre l’usure se trouverait atteint. Le taux auquel l’argent se li vrerait serait sans importance, puisqu’il aurait cessé d'être d’un usage aussi général. Enfin, les nations commerçantes, cherchant de moins en moins à atti rer les métaux précieux chez elles, les compétitions „ dont nous sommes les témoins cesseraient, et il serait permis d’espérer de voir la fin de ces crises moné taires et commerciales qui, à la tournure que pren nent les choses, menacent de devenir organiques et constitutionnelles. — Alfred Da-imon. Le Constitutionnel s’occupe des mesures prises par l’administration pour assurer la répression des fraudes qui se commettent dans la vente des denrées alimentaires, et il stimule de nouveau le zèle des agents chargés de cette surveillance. S’attachant spécialement au commerce des*vins et autres boissons, le Constitutionnel signale à ses lecteurs quelques-unes (les ruses le plus générale ment employées pour tromper sur la 'qualité et la quantité de la marchandise vendue ; il indique, ensuite les mesures qui pourraient être appliquées pour les prévenir, et qui, dit-il, n’imposeraient au commerce aucune entrave dont il put avoir à se plaindre. Nous ne suivrons pas le Constitutionnel dans leu détails où il» cru devoir entrer ; nous nous bornerons au seul passage de son article qui semble indiquer un projet mis tout au moins à l’étude : Il est question de ramener à une capacité normale de 100, de 200 et de 300 litres, les futailles dont la contenance varie indéfiniment ‘dans chaque pays. Ainsi, la Bourgogne expédie des feuillettes ou dès pièces de 120 à 130 litres; Bordeaux emploie des barriques ou des tonneaux de - 210 à 225 litres •„ la bière se vend dans le Nord dans des rondelles, et l’eaude-vie du Midi est contenue dans des pipes. Puis, si 1 on veut connaître les divisions de ces mesures, on ne trouve pas encore des litres, mais des bouteilles de toutes formes, des pots, des* veltës ou des chopes. La loi tic 1837 a triomphé de l’usage, dans le com mercé qui mesure au mètre et’ au poids, mais elle a dû céder aux anciennes coutumes pour la: vente en gros des liquides. . - » Du moment que toutes les futailles seront jaugées uniformément et marquées de leur véritable conte nance, en mesure métrique et par les sôins de l'ad ministration des poids et mesures, dont les'agents sont assez nombreux pour faire ce nouveau service....
À propos
La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.
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