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L’Assemblée nationale, 22 mars 1856

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L’Assemblée nationale
22 mars 1856


Extrait du journal

La note du Moniteur, que nous avons repro duite hier, ne concerne évidemment que les hom mes qui ont pris les armes, dans les journées de juin 1848 et en décembre 1851. Elle ne peut s’adresser — ses termes mêmes l’indiquent — à d’anciens membres de l’Assemblée Législative! à d’illustres généraux arrêtés le 2 décembre, et qui ont été conduits d’abord à Ham et ensuite à la frontière de Belgique. Le général Cavaignac était au nombre de ces généraux ; il a été mis en liberté, après une courte détention, sans condition. D’autres membres de l’Assemblée Législative, parmi lesquels se trouvait M. Thiers, ont, quel ques jours après le Coup d’Etat, reçu l’ordre de quitter la France. Us y sont rentrés sans condition. Le Gouvernement ne veut pas, sans doute, faire une autre situation à des hommes qui n’ont violé aucune loi et que rien ne distingue, si ce n’est l’éclat de leurs services militaires (1). — A. Letellier....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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