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L’Assemblée nationale, 23 avril 1853

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L’Assemblée nationale
23 avril 1853


Extrait du journal

Revue de» Journaux* Le Journal des Débats approuve le projet de loi sur la composition du jury, et résume ainsi lui-même son opinion : Nous n’avons aucune raison pour tenir à la légis lation de 1848; le principe qui en est la base n’a ja mais été le nôtre : nous n’avons par conséquent au cune raison pour désapprouver le projet de loi. Mais si nous approuvons ce projet , c’est par de tout autres considérations que celles qui sont présentées dans l’exposé des motifs. Etre juré n’est pas un droit, c’est une mission publique. La première, la seule condition exigée des hom mes qui sont appelés à remplir cette importante mission, c’est d en être capables et dignes : capa bles par leur intelligence et dignes par leur mora lité. Eu deux mots, les jurés doivent être, selon la belle expression de la loi française, des hommes probes et libres U y a deux manières exclusives et opposées de composer le jury, par le sort ou par le choix, Le composer par le sort exclusivement, c’est livrer la liberté, l’honneur et la vie des ci toyens à la merci de l’ignorance, des fausses lu mières, des liassions et des préjugés individuels. Composer le jury par le choix exclusivement, c’est courir la chance de l’arbitraire et de la partialité, deux choses essentiellement incompatibles avec 1 idée de la justice. La véritable solution du pro blème est dans la combinaison de ces doux prin cipes, dans un sage et prudent compromis qui donne le choix pour correctif aux décisions aveugles du burt, et le sort pour correctif à l’arbitraire et à la partialité du choix. Même après les éliminations légales, une dernière opération, un tirage est indispensable, et, quoi qu’en d».>e...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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