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L’Assemblée nationale, 23 janvier 1856

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L’Assemblée nationale
23 janvier 1856


Extrait du journal

Voici l’article du Morning-Post : Tout en nous réjouissant du pas important que nous venons de faire vers la paix, nous ne perdons pas de vue que la Russie pourra très-bien s’efforcer d’échap per à quelques-unes des conditions que nous sommes déterminés à obtenir. Nous aurions alors une autre année de guerre et d’effusion de sang. Mais que nés armes obtiennent les mêmes succès qu’elles ont obte nus pendant la dernière année de guerre, et nous n’aurons rien à craindre du résultat final, quelque considérable qu’ait été la souffrance temporaire de notre commerce et de nos ressources financières. Nous devons nous attendre à une chose, c’est que les Puissances occidentales ne souffriront pas la pins pe tite feinte ou semblant de paix, ni aucun vain subter fuge pour gagner du temps. La Russie n’a pas eu l’initiative des ouvertures. Les Puissances étaient prêtes à marcher en avant et elles le sont encore. On ne pourra donc prétexter, à aucun moment a venir, que la lassitude causée par la guerre où le doute sur son issue ait porté les cabinets alliés à donner à la Russie l’occasion de se retirer facilement de la lutta. 11 est au contraire nettement établi dans les instructions dont nous avons parlé que, lorsque les deux cabinets des Puissances occidentales furent « sondés, » il fut Irépondu qu’ils étaient disposés à continuer la guerre. Un sentiment profond des grands avantages qui résulteraient pourjl’Europe des bienfaits de la paix et le besoin senti qu’on ne devait pas retar der son rétablissement d’un seul jour -de plus que ne ^exigeaient impérieusement les intérêts de la justice, pesaient sur notre gouvernement et sur celui de la Fran ce et les portaient à désirer de faire dans l’intérêt de l’Europe ce à quoi elles n’étaient poussées par aucune nécessité. Mais tout en voulant rétablir la paix sur des bases convenables, les Puissances occidentales devaient au mondo de ne pas la conclure sans quel que preuve évidente que la Russie était empêchée à l’avenir de pouvoir continuer ces envahissements qui, dans ces dernières années, ont si justement inquiété l’Europe. Telle est l’origine de la stipulation conte nant la faculté de faire des conditions spéciales, qui a causé tant d’hésitation à la Russie. Les conditions elles-mêmes ne paraissent pas dans le texte du do cument soumis au gouvernement russe. Mais elles sont parfaitement connues en Autriche et probable ment aussi en Russie par voie indirecte et non offi cielle. Ces conditions spéciales sont maintenant le pivot sur lequel repose toute la question. On devait s’atvendre à ce que la Russie leur ferait des objections...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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