Extrait du journal
dington, et du plaisir qu’elle espérait y trouver. Jules «'était fait une idée particulière des foires en feuilletant un exemplaire d’un ouvrage il lustré : La marche du pèlerin. Il ne doutait pas qu’on ne vit dans toutes les foires les imposants personnages décrit» dans ce livre. Il frémit à l’idée que Kitty pouvait y ren contrer le géant Désespoir, eu être enfermée dans la forteresse du Doute, ou dévorée par l’effroyable Payen, et il la conjura de ne pas s’exposer à de tels périls. Kitty prit à tâche de lui faire voir son erreur, et le rassura si bien qu’elle lui inspira aussi un ardent déair d’aller à Dodington. • Il commença par exprimer ce désir à sa mère, et voyant qu’elle ne voulait pas y accéder, il se tourna vers ses deux'cousines : — Chère Aurélie, dit-il, avez-vous déjà vu des géants ? — Non, pas un seul. — Et des nains qui habitent dans de petites grottes et portent des clochettes de cristal à leur bonnet ! — Je n’en ai jamais vu non plus. — Ni des éléphants avec de longs nez à l'aide desquels ils ramassent par terre une pièce de mon naie, ni des lions avec des dents énorme», ni des singes bleus, ni des ours blancs qui vivent dans des cabanes de neige, ni des griffons ailés? — Je dois avouer que je ne connais aucun de ces intéressants personnages. — Mais je suis sûr que vous voudriez bien les voir, et vous aussi, Rosa , n’est-il pas vrai ? — Oui, mon petit empereur Jules, répondit Rosa, je serais heureuse de les voir et de vous le» faire voir. « — N’encouragez donc pas les idées absurdes de cet enfant, dit lady Lee. — Ce n’est pas une absurdité, s’écria Jutes; tous les cousins de Kitty vont à cette foire, et je t’en prie, maman, laissé-moi aussi y aller. Lady Lee ne se laissa point ébranler par cette allocution pathétique. Mais Iiosa voulait [aussi aller à Dodington, et pour elle et pour Jules,...
À propos
La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.
En savoir plus Données de classification - de buol
- dodington
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