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L’Assemblée nationale, 31 janvier 1855

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L’Assemblée nationale
31 janvier 1855


Extrait du journal

Le vote de la Chambre des communes sur la motion de M. Roebuck entraîne nécessairement la retraite du ministère anglais tout entier. Ce résultat était prévu, et la presse en discutait à l’avance les conséquences probables, comme nos lecteurs le verront par l’article du Times que nous reproduisons plus loin. Comme nous l’avions bien prévu, la reconsti tution du ministère de coalition a été jugée im possible après la démission de lord John Russell, et cette considération n’a peut-être pas été sans influence sur le vote de ce matin.' On a pensé qu’il valait mieux faire maison nette et ouvrir la porte à une nouvelle administration que de cher cher à prolonger l’ancienne par un replâtrage sans consistance. En thèse générale, nous n’a vons point à nous inscrire contre cette opinion ; reste à savoir de quels éléments se composera le nouveau cabinet, et quelle sera sa politique. Lord Palmerston est naturellement appelé à mettre un terme à la crise actuelle. Sa conduite a été dans toute cette affaire des plus habiles. Il a laissé lord John Russell se fourvoyer par une dé marche déplorable sous tous les rapports ; il en terre lord Aberdeen de la façon la plus courtoise et sans efforts apparents, sans s’être donné le tort de le tuer ; il reste maître de la situation ; il arrive au poste qu’il a désiré toute sa vie ;*il touche au but longtemps poursuivi d’une ambi tion qui s’est quelquefois trahie par une conduite moins circonspecte. Nous, disions il y a deux jours, qu’il semblait appelé à jouer, dans cette circonstance, le rôle du lion ; d’autres se rappel leront, peut-être de préférence, certain person nage de la fable fort habile à croquer les mar rons qu’un compère a tirés du feu. Quoi qu’il en soit, le succès semble complet. Personne ne s’associe plus sincèrement que...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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