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L’Assemblée nationale, 30 janvier 1855

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L’Assemblée nationale
30 janvier 1855


Extrait du journal

même point de départ et qui est arrivé bu même résultat, c’est-à-dire au succès le plus décisif et le moins contestable. Une jeune fermière, Catherine, habite avec sa cousine Marcelle, la plus délicieuse chaumière qu’ait jamais rêvée imagination de poète et de peintre. Catherine est fiancée à Justin, beau jeune gars qui attend assez impatiemment que sa pro mise veuille enfin terminer le’, temps d'épreuve et d’attente auquel elle le condamne. Marcelle est* tout bonnement courtisée par François, simple garçon de ferme, qui n’entend malice à rien et qui n’attend pour faire ses épousailles que l’agrément de sa cousine Catherine. Mais celle-ci paraît fort sur prise qu’un homme puisseêtreamoureuxd’une autre femme qu’elle. «Et comment donc Marcelle a t-elle pu te rendre si amoureux, dit elle à François ? — Dam! elle a une si jolie main et un si joli petit pied. « Et Catherine de laisser nonchalamment tom ber sa main sur le bras de François; puis, comme sa robe est un peu longue, elle feint de se fouler le pied pour avoir l’occasion d’en faire remarquer l’exiguité. François se laisse prendre à toutes ses agaceries ; il dédaigne Marcelle, et Catherine, (le son côté, ajour ne encore Justin, lorsqu’il vient réclamer d’elle l’exécution de sa promesse. Les deux amants re poussés veulent se venger, et ne trouvent pas de meilleur moyen que de faire communauté de leurs douleurs et de s’épouser. Quand Catherine voit que Justin va lui échapper et que François est libre, elle ne s’en soucie plus. « Ah ça ! lui dit Justin, vous êtes donc comme le chien du jardinier qui ne touche pas à sa pâtée, mais qui ne veut pas permettre à sou j camarade d’y venir goûter.» Une explication a lieu entre les deux cousines ; elles tirent leurs amants I bu sort, et le sort leur donne ceux dont elles- ne | veulent pas. Catherine dit alors qu’elle va pren dre ea revanche. Je n’ai pas trop compris quelle...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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