Extrait du journal

à la base de 500 francs brut, ce qui équivaut à environ 300 francs net par mois. Nous ne pouvons nous présenter devant nos man dent» avec des propositions aussi dérisoires. Le gouvernement n’ayent pas amélioré ses propositions, les deux syndicats ont décidé la reprise de la grève dès ce matin. Nous nous trouvons donc vérita blement dans une impasse complète. D’une part, l’ensemble du person nel étant en grève, les pourparlers sont complètement rompus, les pou voirs publics estimant à juste titre ne pouvoir négocier tant que le travail n’aura pas repris. D’autre part, les essais de remise en route d’un trafic partiel tentés par le gouvernement n’ont plus de sens, puisque les éléments sur lesquels il voulait s’appuyer — C.F’.T.C. et autonomes —- passent une nouvelle fois dans le camp des bras croisée. Quand et comment se dénouera ce conflit, si préjudiciable à tant de Parisiens ? Nul ne peut le dire maintenant, mais il ne semble pas que ce soit pour tout de suite. (Lire la suite en 3* page, 4» col.)...