Extrait du journal

S'il avait été besoin dun test supplémentaire pour se persuader de la réalité des menaces communistes, la séance d’hier eût été cette preuve superflue. Touchés à vif, voyant que la partie était définitivement perdue, affolés, exaspérés par ce sursaut unanime de tous ceux qui ne veulent pas de la mort de notre pays, de l’asphyxie économique de l’utilisation politique d’une classe ouvrière malheureuse, nos députés staliniens donnèrent hier le spectacle de gens aux abois... Un peu comme ces lutteurs dé loyaux qui, sentant la bataille per due, se libèrent de toutes les règles du jeu et multiplient les mauvais coups pour retarder leur chute Ce furent les injures, d’abord, les insultes les plus viles et les plus déshonorantes pour leurs au teurs à l’égard du chef du gou vernement. Puis vinrent les provocations multipliées et impuissantes qui se...