Extrait du journal

A en juger par le nombre des propositions de loi qui sont ou qui vont être portées à la tribune, il est.permis d'augurer déjà d'une admirable renaissance et d'une volonté très arrêtée de porter remède à toutes nos imperfections, à toutes nos tares, à toutes nos indolences, à toutes nos erreurs. A nos députés, à nos sénateurs, en votant rapidement toutes ces lois nécessaires, de nous permettre de parcourir brillamment les carrières nouvelles qui s'ofTrent à nos désirs de replacer notre pays au premier rang. Nous avons dit, ici même, combien nos procédés, nos méthodes en matière de commerce, avaient besoin d'être entièrement renouvelées pour pouvoir, après guerre, tenir honorablement notre rang, non pas seulement vis-à-vis de nos amis les Anglais, mais surtout contre' les manœuvres, la plupart du . temps déloyales, des oommerçan.ts boches. Il crève les yeux que, si nous voulons réussir et profiter, dans le monde : entier, des sympathies que nous a conquises le courage militaire de nos armées, nous ne devons plus nous contenter de la seule manière admirative dont nous avions accoutumé, avant la guerre, de nous contempler le nombril, • En thèse générale, .te commerce consiste à vendre au public des choses qui lui plaisent et non pas à lui imposer le goût personnel du fabricant. Et, précisément parce qu'il s'agit de plaire au publie, il va de soi qu'il faut connaître ses goûts "et pour cela, s'en enquérir, c'est-à-dire aller les lui demander sur place au moyen de ce personnage indispensable qui s'appelle : IH voyageur de .: commerce....