Extrait du journal

M. Rozé. président de l’Union intersyndicale, entouré de tous les présidents et vice-présidents des divers groupements, prit le premier la parole. D’une voix posée et grave, il fit l’historique des démarches et des pourparlers qui avaient été entamés à la suite de la manifestation du mercredi 18 septembre. Reçu ce jour-là en fin d après-midi, courtoisement, au ministère de l’Economie nationale, il avait eu affaire à des gens mal informés et incompétents, mais qui s'étaient pourtant trouvés d accord pour déclarer l'un après l’autre que ce n’était pas leur ministère, mais celui d’en face, qui refusait d’écouter les doléances des charbonniers....