Extrait du journal

cures qui tenaient du merveilleux avaient désarmé ],, corps médical officiel ltti-mèmo, car à une connaissance profond,, de la botanique et particulièrement de la thérapeutique des plantes médicinales, il joignait un don extraordinaire du diagnostic. Mais oc qu’il avait surtout reçu eu don c'était un esprit l»i n veillant, un,, bonté naturelle qui lui attiraient tous les coeurs. Son dévouement proverbial en avait fait un bienfaiteur de nos populations du pays. Après de solides el brillantes études dans les collèges et facultés, et après avoir été tenté pur la médecine, science pour laquelle il semblait destiné, et. ml il aurait acquis probablement une officiel h- célébré *5, il était entré au séminaire, OÙ le Destin '/appela U", et avait taxera ■ ses fonctions ecclésiastique», .successivement à Lientades, puis à Sains Projet-d -Cassaitiouze (Vantait. Il avait quitté ce dernier poste pour prendre sa retraite et goûter enfin un repos bien mérité parmi les siens, dans ni obère ville natale d’Estalng, qu’il affectionnait particulièrement, el. où ses concitoyens l’avaient élu conseiller municipal. Toutefois, il avait compté' sans la renommée qui l’avait .suivi jusque dans sa. modeste retraite, et de véritables caravanes d’autocars et voitures arrivaient presque journellement en toute saison, charges de malades venus, parfois de distances considérables, pour ie consulter, el lui, nouveau nui ive, se raidissait contre le mal qui ! le minait déjà et dont il savait hélas | trop bien les ravages, et son issue pro| vite et fatale, pour soigner ses mu laI des : c’est sur la brèche que lu mort ; l’a surpris. | Vu souvenir nous vient à l’occasion i de la lin de cet homme de bien, dont ! toute la vie fut consacrée à l hantant! te : Publié Saury. à l’occasion d’une lej te intime, où tous deux avaient été in, viciés à prendre la parole, à Paris, il y • a quelque trente ans, avait fait ht con-...