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L’Avenir de la Mayenne, 15 octobre 1905

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L’Avenir de la Mayenne
15 octobre 1905


Extrait du journal

ces pacifiques, s’arment jusqu’aux dents, sans trêve ni repos. Elles se sont pénétrées de cette vérité Sue proclamait jadis au Reichstag M. de ismark : « Les assurances pacifiques ne sont que mots. Les mots ne sont pas des soldats, les discours ne sont pas des bataillons, et lors que l’ennemi sera sur notre territoire, il se rira de nous. » N’oublions pas ces paroles d’un des plus grands ennemis de la France. Et rappelons-nous encore ces mots de Gambetta, ces mots qui résonnent, hélas ! de bien loin : « Que pour tout le monde il soit bien en tendu que lorsqu’on France un citoyen est né, il est né un soldat, et que quiconque se dérobe à son double devoir d’instruction civile et militaire soit impitoyablement privé de ses droits de citoyen et d’électeur. » Ces paroles, aujourd’hui presque archaï ques, feront sourir les internationalistes. Cette voix d’outre-tombe excitera les railleries de nos sans-patrie. Mais elle doit dicter son devoir au gouvernement. Il n’est que temps d’agir sans faiblesse si l’on veut couper court à la crise qui émeut actuellement les plus optimistes....

À propos

Fondé en 1878, L’Avenir de la Mayenne est un quotidien régional publié à Laval, puis à Rennes. Il change de nom en 1932 pour devenir Le Républicain de la Mayenne avant de disparaître en 1942.

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