Extrait du journal

mes ouvriers les plus anciens, les plus vieux, les plus chargés de famille... et ceux-là même, de ne ; plus les employer bientôt que trois jours, doux . jours par semaine. Juste de quoi gagner du pain. ; Ce pain, voici près d’un mois qu’ils l’attendent. I D’autre part, une forte échéance... Toutes mes ) ressources étaient épuisées. Je cours trouver un j ami... il emprunte, il eugage tout ce qu’il pos- : sède. Il me le donne, et.. c'est cet argent. Ah 1 ] lui-même il ne voudra pas croire qu’on me l’ait volé. j— Mon père ! \ ; : — A moins que je ne meure. Moi vivant, on [ dirait que ma ruine est feinte et que je n’ai pas \ voulu faillir les mains vides !... Faillir !... moi ! j Ah ! penses-tu donc que je, vous quittais de j gaieté de cœur, mes enfants !... Non ! non ! ceci I n’est point une circonstance ordinaire. J'ai lutté i jusqu’au bout, je prévois tout ce qui se passera, i je ne me trompe pas. Pour mon honneur, pour j le vôtre, il le faut... il le faut! .. Es-tu con- : vaincu, Georges ?. . Donne-moi ces armes. — Encore vue fois, non, mon père. On l'es- j lime, on t’aime — On m’estime !... Hier, quand j’ai refusé les j traites t-n alléguant ce vol, l’huissier s’est pris à j sourire ei m’a répondu : a Voua réfléchirez, vous ( chercherez encore, je reviendrai demain. » On j m'aime ! Mais écoute donc ce bruit, ce» cla...