Extrait du journal

Amsterdam. 17 mai. En réponse au message loyaliste delà ville d’Aix la-Lliapellc, à l’occasion du centenaire de la réunion de la province rhénane à la couronne de Prusse, le kaiser a envoyé une dépêche qui se termine de la façon suivante : <( Nos ennemis envieux et jaloux s’efforcent de détruire d’Allemagne, le peuple allemand, le progrès triomphant de la civilisation aile mande. A l'heure actuelle, il s’agit pour nous, non de regarder en arrière et de pen ser avec reconnaissance au passé, mais de faire face aux coups de l’ennemi avec une volonté résolue et d’assurer l’avenir de la patrie avec un poing cuirassé. L'héroïsme et l'abnégation de notre peuple qui, dans la guerre qu'on nous a imposée, a remporté déjà des succès si merveilleux, sont la garantie, aussi bien (pie la grâce de Dieu, que nous surmonterons l'affliction la plus grave rpi’ait jamais éprouvée l'Allemagne. Dans celte confiance inébranlable, j'envoie à ma fidèle ville d’Aix-la-Chàpelle mes remeriements pour son salut amical. » Du lui a imposé la guerre .. /.’affliction la plus grave qu'ait jamais éprouvée d'Alle magne. La grâce de Dieu... Quel Tartufe que cet empereur !...