Extrait du journal

compatriotes, affaiblir l’ennemi, assurer et hâter la fin de la guerre. La cruauté de nos moyens de guerre ne doit pas nous empêcher de les employer, la guerre est cruelle ; nos mortiers de 42 et nos Zeppelins le sont aussi ; les principes de la morale et du christianisme nous empêchent de haïr notre prochain et de lui faire du mal par haine. Par contre, lui faire du mal quand nous sommes en guerre, parce qu’il est notre ennemi et parce que nous hâtons ainsi la fin d’une guerre moralement justifiée, ce n’est pas seulement notre droit, c’est notre devoir. <( Il est absolument erroné, par conséquent. « de nous laisser dominer par la chimère « d’une guerre conforme au droit des gens, « et de tâcher de respecter ces préceptes ou « de ne les violer que lorsqu'ils l’ont été pré (( cédemment par nos ennemis. Notre devoir « avant tout est de protéger contre tout mau« vais traitement, notre peuple et en parti« culier nos nationaux faits prisonniers. » Nous devons employer tous les moyens en notre pouvoir pour arriver à ce but, c'est notre devoir sacré, nous ne saurions nous en laisser détourner pour la vaine gloire d’un humanitarisme prétendu supérieur ; pour quoi ne cherchons-nous donc point à abréger ce conflit en frappant l’ennemi en ses points les plus sensibles, en bombardant Londres et les centres de la vie civile au moyen de nus Zeppelins qui pourraient aisément s’ac quitter d’une pareille tâche ? Je le répète, « Quo usque Tandem ». L’article est signé du nom de son auteur, M. Théodore Thomsen....