Extrait du journal

offrir une médaille d’honneur en sou venir de la correction infligée au Mon sieur de Saint-Nazaire. Le maximum de la souscription par personne était de 5 francs, et ceux qui ont suivi l’intéressante manifestation de cette souscription, auront pu se con vaincre que c’était des souscriptions à 0 fr. 10, 0 fr. 15, qui furent les plus nombreuses. Cette souscription représente donc des centaines de mille de Français qui ont voulu donner à ce vaillant royaliste une preuve de leur estime. Lucien Lacour a écrit à Maurice Pujo cette lettre que nous nous faisons un devoir d’insérer. Par ces temps d’égoïsme, de réclames vaniteuses, de préoccupations intéressées, il est agréable d’entendre aussi géné reusement vibrer un coeur de vrai Français, un fils de ce peuple sain de France qui fut le plus solide appui de la monarchie tant qu’on ne l’empoisonna point des plus odieuses haines. « La Santé, 30 décembre 19]0. » Mon cher Pujo, » Puisqu'il est de coutume, au commence ment de la nouvelle année, de faire des vœux, des souhaits pour les personnes qui vous sont chères, laissez-moi profiter de cette occasion pour remercier tous les in nombrables Français et Françaises, riches ou pauvres, qui ont participé avec un admi rable élan à la souscription nationale, des tinée à m'offrir une médaille d’honneur. » Je les remercie tous du fond du cœur ; c'est la vieille et forte race française : nobles, artisans, petits bourgeois, qui s'est levée tout entière pour acclamer Pacte que tous auraient voulu accomplir ! » Seulement, pevmettez-moi de refuser l'hommage de celte souscription, et comme nous sommes à l’époque traditionnelle des étrennes, je veux donner la mienne au magnifique mouvement de salubrité natio nale entrepris par nos maîtres de l’Action française. » Je vous demande que cette souscription, qui a été faite en ma faveur, vous vouliez bien en disposer pour la propagande de nos idées contre l'or juif. « Que ceux qui servent une cause avec l’arrière-pensée de la récompense estiment leur sang et se fassent condottieri! Ceux qui manient ou l'épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu'a bien faire, comme disaient nos pères, et ne rièn accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident ! » » Ces paroles du grand écrivain II. de Balzac, sont devenues ma devise, le jour où avec l’Action française, j’ai consacré toutes mes forces, toute ma vie, à la Cause sucrée, la Cause nationale : celle du Roi. Comme hommage, je garderai les listes de cette souscription, qui seront pour moi le livre d’or de tous les braves gens de France et la fierté de toute ma vie. » Et mon vœu le plus ardent, c’est que la nouvelle année voie enfin se lever lu jour joyeux de la Restauration nationale. V Pour la patrie ! Pour le travail ! Par le...