Extrait du journal

Petites choses Ces gens qui sont venus m’ont laissée dans la même indigence ; je n’ai rien eu à donner : ma < mai son » est inhospitalière et mon seuil est fermé. J’entretiens deux amours : un divin, un terrestre ; mon art pour rait bien compter pour un troisiè me. Ah ! qu’il m’enchante î Mais qu’il me fait étrange aux regards des autres, tellement silencieuse et détachée de Y essentiel; l’essentiel que sont les relations, le confort, la mode sous toutes ses formes. Manque d’entraînement ? Je reste sauvage, mais quiète et heureuse. Ma « maison », à moi, se peuple de choses douces et multiples et, au tant que je le puis ici, pensant à d’autres existences, belles autant que bonnes, j’ai la plénitude de vie, — une vie que je sens s’égoutter, un peu comme cette eau pure qui, du robinet dans la vasque blanche, s’épanche goutte à goutte avec une imperceptible musique. En moi aussi, un chant s’élève qui, parfois, se brise... e. o. WHHHHHWHHHHHHUH»...