Extrait du journal

ble de» candidats médiocres ou faibles, qui affluent aux diverties agrégations. Comme le notait naguère, dans un rapport sur l’agrégation de grammaire, le président du jury, M. René Durand, le latinisée éminent, professeur de la Sorbonne, « ou est tenté de se demander comment certains candidats ont pu franchir la licence : y aurait-il là un filtre qui ne fonctionne plus ?». De là aussi tant de licenciés spécialistes, dans les lycées et les collèges, qui eussent gagné à faire des études grecques pour enseigner l’histoire de la civilisation, la philosophie ou les langues étrangères, à continuer, une fois bacheliers, de s’exercer à la composition française avant d’en donner des leçons, à ne pas se contenter enfin de pleines Latinum pour pouvoir enseigner le latin, quand leur service les y oblige, avec une supériorité certaine sur leurs élèves. Cette façon de recruter les maîtres, qui acheva en 1920...