Extrait du journal

se résigner à la servitude honteuse plus abominable que la mort. On se sent pris d une pitié méprisante pour les hommes prétendu» sages qui, hier encore, se faisant gloire de leur libéralisme, applaudissaient à la Chambre, en pleine guerre. M. Ribot saluant de sa sympathie la révolution russe, t cette expérience si intéressante de collectivisée ». La mine de nos radicaux actuels ne prête-t-elle pas à rire ? nous les voyons stupéfaits de récolter aujourd'hui les fruits amers de cinquante ans de labeur persévérant pour détruire dans e pays toute influence religieuse ruiner a morale en sapant la religion, et décréter le matérialisme le plus bas. Eux aussi r-tfiftratT“clés hommes par milliers meurent en Espagne pour arracher leur pays a ta boue, à l’ordure, à l’irrémédiable dégradation. Ces hommes ont droit à notre admiration, à notre respect. La Providence peut vouloir leur échec si la série des châtiments imposés au monde n'est pas close encore ; nous pouvons demain apprendre que les généraux insurgés ont été passés par les armes et que la répression de l’insurrection se fait atrocement sanglante comme il est d’ordinaire quand un gouvernement a eu très peur, notre devoir est de saluer malgré tout dans toute l’ardeur de notre cœur des hommes grands par le courage qui, en pleine connaissance de cause, bravant tous les dangers,ont pris les armes pour le salut de leur pays et de la civilisation. Leur cause n’est pas uniquement espagnole; elle est française, elle est celle de celle entité immortelle : la chrétienté....