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L'Avenir libéral, 26 mai 1871

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L'Avenir libéral
26 mai 1871


Extrait du journal

Le chef du pouvoir exécutif aux préfets et à toutes les autorités civiles, judiciaires et militaires. Nous sommes maîtres de Paris, sauf une très petite partie qui sera occupée ce matin. Les Tuileries sont en cendres, le Louvre est sauvé. La partie du Ministère des Finances qui longe la rue de Rivoli a été incendiée. Le palais du quai d’Orsay, dans lequel siégeaient le Conseil diktat et la Cour des Comptes, a été incendié également. Tel est l’état dans lequel Paris nous est livré par les scélérats qui l’opprimaient et le déshonoraient. Ils nous ont laissé 12,(XX) prisonniers et nous en aurons certainement 18 à 20,(XX). Le sol de Paris est. jonché de leurs cadavres. Ce spectacle affreux servira de leçon, il faut l’espérer, aux insurgés qui osaient se déclarer partisans de la Commune. La justice, du reste, satisfera bientôt la conscience humaine indignée des actes monstrueux dont la France et le monde viennent d’être témoins....
Avenir Libéral

À propos

L’Avenir libéral est un périodique fondé en 1870 dont l’ambition était de transmettre de façon « claire, complète et impartiale » l’actualité politico-économique. Malgré son vœu de neutralité, il se revendique progressiste et libéral. Hebdomadaire à ses débuts, il cesse de paraître temporairement en septembre 1870 avant de renaître en mai de l’année suivante sous la forme d’un quotidien.

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