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L’Avenir républicain, 2 septembre 1879

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L’Avenir républicain
2 septembre 1879


Extrait du journal

des prévenus aux enterrements civils or ganisés par ladite société, etc. Bref, le tribunal, faisant application aux prévenus de l’article 13 de la loi du 28 juillet 1849, condamnait Karl Morel et Guérinet à deux ans de prison, Lamar dière à un an, Légué et les autres à six mois. — Eh bien ! mon bon Lamardière, dit Légué, je t’avais bien prévenu que ton avocat te porterait malheur. Si tu m’a vais écouté, tu n’aurais comme moi que tes petits six mois. Trop d’éloquence nuit. XV Prison de Mazas. A Monsieur Z.., à la préfecture de police. Monsieur, Voilà un mois que mon jugement il est rendu et je suis toujours à Mazas. Tout ce que j’ai pu obtenir, c’est d’être mis à l’in firmerie dans une cellule double. Mon sieur, je suis traité comme si j’étais un coupable, et vous savez bien tout ce que j’ai fait, c’est dans l’intérêt de Sa Majesté l’empereur dont je suis un grand ami. Vous m’aviez promis que je ne ferais pas de prison à Mazas, et cependant vous ne pensez plus à moi. Monsieur, je n’ai plus d’argent et je suis bien malheureux. Je me recommande à votre bonté. Je ne vou...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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Données de classification
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