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L’Avenir républicain, 28 octobre 1880

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L’Avenir républicain
28 octobre 1880


Extrait du journal

vue, pensa René. Eh ! oui, je m’en sou viens ; ce doit être celui qu’on appelle M. le Furet... Qui guette-t-il donc jusque dans la résidence royale ? Mais les trois espions avaient disparu. En revanche, quatre ombres en feutre et en manteau apparurent encore, puis se perdirent dans les jardins. — Voilà bien des amoureux ! se dit encore René. Et mon page qui ne vient pas... Enfin se montra une petite forme agile et légère ; il n’était pas difficile de reconnaître un page. René l’appela tout bas. Ah! vous voici, monsieur, souffla Gaétan. Vous êtes exact. Suivez-moi. Où me conduisez-vous ? Auprès de la duchesse. Et Marie de Monrose? Venez toujours. Cela regarde ma maîtresse. René suivit le page. On traversa le parterre du libre, et l’on pénétra dans le parc. Bientôt on arriva près du canal creusé par Henri IV ; un le longea par une des allées les plus obscures jusqu à ce qu on fut parvenu à l’endroit le plus épais, où des bosquets et des grottes artificielles formaient un labyrinthe inextricable. On entendait le bruit des cascades....

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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Données de classification
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