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Le Bien du peuple de Bourgogne, 2 juillet 1916

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Le Bien du peuple de Bourgogne
2 juillet 1916


Extrait du journal

Depuis que sa fécondité a commencé j à décroître, toute sa personne a nom- ; énoncé de diminuer. Comme si la fatigue ; des vastes ambitions cessait d'être à la ! mesure de nos énergies réduites et exigeait trop de chacun, chacun s’est peu à peu laissé retenir par des desseins plus proches, par le goût de songer surtout à soi, d’accommoder sa vie selon ses aises. Ces aises exigeaient que l’homme occupé d’édifier son sort ne i laissât pas envahir ses heures, ses clan- i ces, ses gains, par la survenue induis crête des enfants, qu’après avoir établi sa condition il ne la sentit pas précaire, qu’afin d'en jouir tout à fait il la transmit sans la diminuer. Pour ne pas la diminuer, il fallait diminuer le nombre de ceux qui en hériteraient, elle dernier terme de ces conséquences fut la nais- : lance de l’unique enfant....
Le Bien du peuple de Bourgogne (1914-1940)

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