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Le Bien public, 2 août 1873

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Le Bien public
2 août 1873


Extrait du journal

question, qui avait paru il y a trois ans la plus grosse etla plus vitale de toutes, va être enterrée dans une commission universitaire; la guerre sainte décla rée à notre coupable et fatale igno rance va se terminer par une retraite timide et honteuse ou éclatent encore les impuissances, sinon les revanches les plus mesquines. C’en est fait des projets de M. Jules Simon, comme de tant d’autres idées acceptées il y a trois mois et re poussées aujourd’hui. Les ministres actuels passent leur temps à défaire ce qu’ont fait les ministres passés ; et c’est ce bouleversement obstiné qu’on appelle le rétablissement de l'ordre moral !...

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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