PRÉCÉDENT

Le Bien public, 3 août 1873

SUIVANT

URL invalide

Le Bien public
3 août 1873


Extrait du journal

Le comte de Paris est parti pour Froshdorff, comme on l’a annoncé. Les amis des deux branches attendentimpatiemment le résultat de cette entrevue. On nous assure qu’elle sera de pure forme et que de part ni d’autre on ne compte sur un accord sérieux. Des pa roles courtoises et des généralités, ce sera tout. Ce ne sera rien en réalité; mais grâce au silence qu’impose la pro rogation, à l’absence forcée do toute interpellation, les amis de la branche d’Orléans espèrent exploiter ce rien pendant trois mois. On dit aussi que cette visite est une sorte de mise en de meure respectueuse du cadet à l’aîné et que, si rien n’est possible, au point de vue monarchique, si l’on doit renon cer à l'espoir d’avoir la monarchie de nom, on se contentera d’en avoir la forme, avec un prince à l’hôtel de la Présidence....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

En savoir plus
Données de classification
  • thiers
  • pfeuty
  • gouzot
  • robespierre
  • jourdan
  • lemaire
  • de lanris
  • lemonnier
  • venot
  • de lastie
  • troyes
  • paris
  • nancy
  • châteaubriant
  • loudéac
  • ardennes
  • nyons
  • marne
  • marvejols
  • vienne
  • la république
  • l'assemblée
  • conseil de guerre
  • chambre des communes
  • journal officiel
  • m. m
  • lozère