Extrait du journal

crire. Je recherche les objections, et je n’en vois aucune. Il me semble, au contraire, que tout proclame la convenance et le devoir de rendre hommage à des esprits conscien cieux, érudits. ayant fait une longue étude de l’art dramatique ou musical, de la déclamation ou du chant, et dont les noms — que je ne cite pas, par une réserve qui sera comprise — jouissent auprès du public d’une autorité conquise par le ta lent. Si les autorités compétentes n’ouvrent pas à la critique la porte de la loge du ju ry, il faut reconnaître que l’administra tion du Conservatoire reçoit les journa listes fort galamment dans la salle, et leur facilite même leur travail par l’oc troi gracieux de renseignements utiles sur les candidats. Cette pratique, toute de courtoisie, de; vrait même passer en coutume régulière, et les programmes détaillés qui servent aux juges devraient être imprimés en nombre suffisant pour que la distribution en fût assurée à tous ceux qui prennent des notes professionnelles. Ces programmes pourraient même être composés de façon plus commode et plus complète, par exemple avec marge pour les annotations, et avec l’indication des classes auxquelles les concurrents appar tiennent. La dépense serait minime et le résultat important. En effet, la presse complète l’œuvre du jury. Le jury rend des arrêts sans considé rants : c’est au feuilleton qu’il appartient de commenter ces décisions si diverse ment appréciées,...