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Le Bien public, 11 octobre 1876

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Le Bien public
11 octobre 1876


Extrait du journal

Le nom placé au bas de cette chronique indique assez mon origine méridionale. Je suis né au pays que le soleil illumine et ré chauffe de rayons étincelants. C'est dire que, naturellement frileux, il ne me déplaît pas d’inaugurer aujourd'hui mes causeries par plus de vingt degrés à t ombre, — soit dit sans allusion à tous les gérants de jour naux républicains qui sont, en ce moment, sur la paille humide des cachots... de la République ; tout comme notre collabora teur et ami Tailliez, que les subordonnés de M. Dufaure ont forcé de se reposer de son voyage « au pays des soutanes !... »...

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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