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Le Bien public, 10 octobre 1876

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Le Bien public
10 octobre 1876


Extrait du journal

Deux heures. — Les opérations des trésoreries générales se soldent par un achat de 14,000 fr. de Rente 3 0/0 et de 29,000 fr. de Rente 5 0/0. Les Consolidés anglais arrivent en hausse de 3/16, à 96 3/16 ; la seconde cote confirme la pre mière. Malgré cet ensemble de nouvelles, le marché officiel ne ratifie pas, à l’ouverture de la séance, les cours élevés, cotés hier sur le marché libre, La spéculation manifeste quelque hésitation et les cours débutent en réaction sur les Rentes françaises i La Rente 3 0/0 baisse môme de 71 60 à 71 35; l’Emprunt 5 0/0 fléchit de 106 25 à 10610. L’écart des primes est moins sensible et les affaires sont moins actives. Le télégraphe n’apporte cependant aucune dé pêche de nature à modifier les dispositions des esprits : mais l’optimisme actuel est plus froid, plus réservé. Personne ns doute encore du rétar Glissement de la paix, mais personne ne songe à nier les difficultés que rencontre la diplo matie. ‘ , La Rente italienne varie de 73 60 à 73 65. Les transactions sur les Sociétés de Crédit manÎuent également d’activité ; le Crédit foncier de rance se maintient A 740 fr. ; la Banque francohollandaise est très ferme A 392 50. Les Nord dé l’Espagne sont demandés à 282 50. Les obligations égyptiennes sônt très fermes de 213 75 à 215 fr. An comptant, Iss obligations d’Orléans à Chi ions Sont troues de 276 à 280 fr., suivant séries j celles du Crédit foncier russe sont recherchées à 426 25. Trois heures. — Le marché' est lourd Fie 3 0]0 «et à 71 «\ft, #t l'Emprunt 5 0j0 à 106 12 1|2( -i—,—, +. — —...

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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