Extrait du journal

Le Français se plaint que nous ayons relevé les paroles de M. de Bismarck, relativement à Rome. Chaque fois que nous parlons de ce qui se dit ou se fait à l’étranger, spécialement en ce qui concerne nos affaires, le Fmnfats et les journaux de même nuance nous accu sent de chercher des alliés chez les en nemis mêmes de la France. Il fut un temps où on reprochait, non pas à nous, mais à tous nos compatriotes, de se dé sintéresser légèrement de ce que fai saient les autres nations. Nous avons profité du conseil, et nous suivons avec une scrupuleuse attention ce qui se passe par-delà les frontières. Quand quelque chose se dit qui puisse relever notre courage, rendre un peu de confiance à la patrie mutilée, nous le répétons avec joie ; quand c’est, au contraire, un symptôme inquiétant, un jugement sévère, nous nous empres sons de le signaler et nous croyons faire notre devoir. Nous avons dit que les opinions du nouveau cabinet en matiè res religieuses étaient connues ; elles le sont, de M. de Bismarck, comme de tout autre homme d’Etat. Ce n’est point là une dénonciation. Nous l’avons dit, parce que nous croyons que le nouveau cabinet doit être d’autant plus réservé, d’autant plus prudent sur ce terrain, qu’il n’y est pas indifférent, que ses amis ne le sont point et que quelquesuns de ceux qui le soutiennent pour raient le compromettre. Cela est, comme on dit, le secret de Polichinelle et les boisseaux dont on voudrait couvrir la lumière sont verre....